«La variole simienne, la différence avec la COVID, c'est qu'on la connait»

Deux cas de la variole simienne, qu'on appelle la variole du singe, ont été confirmés à Montréal.

Il y aurait maintenant plus d'une centaine de cas à l'extérieur de l'Afrique, ce qui pousse l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) à tenir une rencontre d'urgence sur le sujet. 

L'épidémiologiste Nimâ Machouf  était de passage au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Michel Behrer afin de faire le point sur le sujet.  

Mme Machouf précise qu'il faut tout de même tenir le virus à l'oeil. «On a déjà 100 cas qui sont répertoriés, souligne-t-elle. Ça, c'est plus que l'ensemble des cas qu'on a répertorié dans les cinquante dernières années à l'extérieur de l'Afrique. C'est inquiétant et il faut se pencher sur la question pour voir ce qu'il en est.»

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L'épidémiologiste estime que pour l'instant, il est trop tôt pour parler d'un état d'urgence sanitaire éventuel comme pour la COVID. «Ça me surprendrait. La variole simienne, la différence avec la COVID, c'est qu'on la connait. C'est un virus qui a été détecté chez les humains pour la prochaine fois en 1970. On connait le virus, on a un moyen de diagnostic. Il n'y a pas de traitement pour cette maladie-là. Il y a des vaccins», explique-t-elle.

Mode de transmission

«Son mode de transmission, pour l'instant, c'est essentiellement par les liquides. C'est une maladie qui donne une éruption cutanée, donc des lésions sur la peau, des boutons. Dans ces boutons-là, il y a des virus. Ces virus sont non seulement présents dans la plaie, mais aussi dans les liquides biologiques», précise la microbiologiste.

Le virus peut donc se retrouver dans la salive également. 

Nimâ Machouf explique que la Santé publique doit faire son enquête sur le virus afin de déterminer les risques liés au virus.

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