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Le décès de la reine Élisabeth 11 continue de faire réagir. Michel Bherer en parlait jeudi au bulletin Noovo Le Fil 22 avec Yves Boivert, collaborateur, et Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques, animateur, humoriste et passionné de monarchie.
Le décès de la reine Élisabeth II continue de faire réagir. Michel Bherer en parlait jeudi au bulletin Noovo Le Fil 22 avec Yves Boisvert, collaborateur, et Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques, animateur, humoriste et passionné de monarchie.
Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques affirme avoir été touché plus qu’il ne le pensait par le décès de la reine même si des signes ressortaient démontrant que l’état de santé de la reine se détériorait.
«Déjà qu’elle ne soit pas présente lors de son jubilé, sauf sur le balcon, c’est majeur. La reine a donné sa vie à la couronne, contre vents et marées. Déjà, on sentait que la fin approchait», explique-t-il.
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Les réactions au décès de la reine sont différentes chez les Britanniques et chez les Canadiens.
Yves Boisvert souligne que la reine, au fil des ans, était devenue une figure de grand-mère qui a accompagné la vie de plusieurs personnes.
Il a eu l’occasion d’interroger des gens au mariage royal de William et Kate, à savoir qu’est-ce qu’il les fascinait autant dans la monarchie.
«C’est comme l’essence, la permanence de l’esprit britannique. Le monde change, il y a des bouleversements incroyables. Elle a été reine pendant que Staline était au pouvoir ! Elle est une référence rassurante. Pour les gens, qu’ils soient de gauche ou de droite, il n’est pas question de renoncer à ça puisque c’est ça être britannique» explique Yves Boisvert.
Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques renchérit en affirmant que la reine était impliquée au sein de la politique de son pays.
«Elle rencontrait le premier ministre toutes les semaines. Elle connaissait les secrets d’État. La reine est arrivée en règne après la 2e guerre mondiale, tout était à reconstruire. Il y a eu les années 60, les années 70. L’Angleterre est restée une puissance économique et politique, indépendamment de tous les évènements. La reine Élisabeth II est arrivée à assurer une stabilité, elle était capable de diriger le pays malgré sa neutralité. Elle s’assurait que le pays roule», raconte-t-il.
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Concernant l’arrivée au pouvoir de Charles III, Yves Boisvert souligne qu’il n’a absolument pas la même cote de popularité que la reine Élisabeth II.
« Charles a eu une vie moderne, une vie compliquée, dont un mariage qui a échoué. Il y a les médias modernes aussi autour de lui. Il s’est prononcé sur des sujets politiques, il est plus controversé. Il n’a pas même la cote ni le même charisme», est-il d’avis.
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Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques croit aussi que les gens auront un respect pour Charles III puisque la monarchie est implantée auprès du peuple britannique, mais il ne croit pas que les gens auront de l’affection pour celui-ci.
« Ils vont voir son règne comme un règne de transition avant la venue de William qui sera probablement le prochain grand règne», croit-il.
En conclusion, Yves Boisvert ne croit pas que le décès de la reine va raviver les discussions entourant la nécessité de la monarchie au Canada et il estime que c’est plutôt malheureux.
«Pour un pays, d’avoir un chef d’état qui est un monarque étranger, aussi sympathique est-il, il y a quelque chose d’anachronique. Mais c’est tellement compliqué de changer la constitution puisque ça prend l’aval des dix prochains et du gouvernement fédéral», conclut-il.