Début du contenu principal.
L'analyste politique Antonine Yaccarini revient sur les percées possibles (ou pas) du PCQ, les intentions de vote dans la région de Québec et sur le désir de la CAQ de construire de nouveaux barrages.
Retour sur la 10e journée de campagne électorale au bulletin Noovo Le Fil 22 avec Michel Bherer et l’analyste politique Antonine Yaccarini.
Le PCQ courtisait mardi le vote anglophone. Est-ce que le chef du PCQ Éric Duhaime a de réelles chances de faire des percées dans des châteaux forts principalement libéraux? Antonine Yaccarini estime que non.
«Je ne pense pas qu’il ait des chances de faire des percées, mais c’est une bonne occasion de faire parler de lui»
Éric Duhaime s’est d’ailleurs présenté en conférence de presse devant un lutrin comportant une affichette en anglais seulement.
«Polémiste un jour, polémiste toujours», estime Mme Yaccarini.
À lire également : Éric Duhaime dit non à la loi 96
L’idée de François Legault de demander à Hydro-Québec de construire de nouveaux barrages au Québec a aussi retenu l’attention mardi parmi les sujets de la campagne électorale provinciale.
Un sujet chaud, selon Antonine Yaccarini.
«C’est bon de se rappeler que de construire des barrages, ce n’est pas banal. Il y a un impact écologique à tout ça, mais notre hydroélectricité, notre électricité propre, c’est un levier exceptionnel pour la transition énergétique», estime Antonine Yaccarini.
À lire également : La CAQ va demander de nouveaux barrages à Hydro-Québec
Une autre nouvelle qui a bien fait jaser, c’est le dévoilement d’un sondage sur les intentions de vote dans la région de Québec.
Selon les données de sondage, la CAQ est en tête avec 43% des intentions de vote, alors que l’équipe du PCQ est en deuxième position avec 25% des intentions de vote.
Là où ça se corse, c’est chez les électeurs de 18 à 34 ans.
Pour cette tranche d’âge, la CAQ et le PCQ sont nez à nez avec respectivement 35% et 33% des intentions de vote. Des chiffres qui démontrent une certaine division droite/gauche chez les jeunes.
Cette position s’explique par plusieurs éléments selon l’analyste politique Antonine Yaccarini.
«C’est un peu cette espèce d’abandon de l’axe souveraineté/fédéraliste qu’on sent chez la nouvelle génération qui se sent peut-être moins interpellée, qui n’a pas connu les référendums», croit-elle.
«Ça nous rappelle aussi que la jeunesse n’est pas un bloc monolithique. Souvent on associe la jeunesse à QS et le parti se réclame d’être le parti de la jeunesse, mais on voit que la réalité est un peu plus compliquée que ce que QS tente de nous faire croire», estime l’analyste politique.
À lire également : Opinion | Des intentions de vote surprenantes chez les jeunes à Québec?