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«Il faut aller plus loin que prendre des pailles en carton...»
L’ampleur que prennent les changements climatiques en surprend plusieurs. Karel Mayrand, président-directeur général de la Fondation du Grand Montréal et coprésident du Partenariat Climat Montréal, ne s’attendait pas à voir autant de vagues de chaleur, d’orages, d’inondations et de sècheresses sur le globe avant 2030.
Cependant, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré que «l’ère de l’ébullition mondiale a bel et bien commencé», alors que juillet 2023 sera le mois le plus chaud jamais enregistré de l’histoire.
«On est sorti de la normalité, a lancé M. Mayrand d’emblée. Chaque année qu’on prend avant d’agir pour réduire nos émissions polluantes, ce sont des années qu’on paye en double, en quadruple et même au centuple, car les impacts sont très importants.»
La question se pose: est-il trop tard pour agir?
Le PDG de la Fondation du Grand Montréal déplore que les gouvernements auraient dû agir face à la crise climatique depuis 30 ans déjà. Mais cela ne fait pas en sorte qu’il faut abandonner le combat pour autant.
«Le deuxième meilleur moment pour agir, c’est à partir d’aujourd’hui. On les connait les solutions, il ne faut pas que les gens se sentent impuissants, car on sait qu’il faut tout simplement consommer moins de pétrole, moins de gaz naturel, moins d’énergie fossile», a-t-il ajouté.
M. Mayrand affirme que grâce à l’arrivée des moteurs électriques et de l’électricité propre, il sera possible de changer la tendance.
«Mais on manque peut-être un peu de volonté. Il faut aller plus loin que prendre des pailles en carton, il faut se questionner sur notre consommation d’énergie et poser des gestes, soit prendre l’avion moins souvent et acheter des voitures plus petites et électriques.»
«Tous ces petits gestes finissent par faire une grande différence», a-t-il conclu.
À voir dans la vidéo.