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Santé
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Beaucoup de questions et peu de réponses sur la variole du singe

Le virus ne semble pas dangereux, mais sa source et la façon dont il se propage ne sont pas tout à fait claires. Les précisions du Dr Réjean Thomas, fondateur de la clinique l'Actuel.

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Noovo Info
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Deux cas de variole du singe (variole simienne) ont été confirmés jeudi par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). 

L'arrivée de ce nouveau virus suscite beaucoup de questions et malheureusement peu de réponses jusqu’à maintenant. 

Voyez le dossier spécial de Noovo Info sur la variole du singe.

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Michel Bherer a discuté de la variole du singe jeudi au bulletin Noovo Le Fil 22 avec le Dr Réjean Thomas, médecin et fondateur de la clinique l’Actuel, une clinique de santé sexuelle située à Montréal.

L'annonce d'un premier cas confirmé de la variole du singe au Québec n'a pas surpris le Dr Thomas puisque sa clinique a reçu des patients possiblement atteints du virus.

«Nous avons un reçu un appel d’un patient jeudi en fin d'après-midi pour nous dire que son chum venait de recevoir la confirmation de la santé publique qu’il était positif à la variole du singe. Donc, il était le premier cas confirmé que nous n’avions pas eu jusqu’à maintenant», explique le Dr Thomas.

Enquête

Une vingtaine de cas présumés de variole du singe font actuellement l'objet d'une enquête au Québec. Pour le moment, les gens atteints par le virus semblent tous issus de la communauté gaie.

On ignore toutefois s’il s’agit «d’un hasard» ou si la communauté homosexuelle est plus à risque. «C’est la grande question pour laquelle nous n’avons pas de réponse», explique le Dr Réjean Thomas.

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«Normalement, ce genre de maladie donne des symptômes cutanés sur la peau avec un genre d’état grippal. À la clinique l’Actuel, nous avons reçu des gens avec des ulcères génitaux, avec de gros ganglions, qui ressemblaient à une syphilis ou à une autre maladie transmise sexuellement. C’est donc ça qui est un peu difficile à comprendre», précise le Dr Thomas.

Voyez l’entrevue complète du Dr Réjean Thomas dans la vidéo ci-haut.

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