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Alors que la moyenne est normalement de 900 à 1000 appels, les répartiteurs établis à Laval et à Montréal auraient reçu jusqu’à 1400 appels en une journée à la suite de la tempête, selon le superviseur au centre de communication d’Urgences-Santé, Raphaël Messier.
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«On avait des gens qui, malheureusement, avaient le barbecue ou la génératrice à l’intérieur de leur maison, a indiqué M. Messier, faisant référence aux nombreuses intoxications au monoxyde de carbone survenues en raison des nombreuses pannes de courant. On allait récupérer des familles entières en ambulance.»
Le nombre moyen d’appels peut également augmenter les week-ends, lors d’une période de canicule ou une tempête de neige.
En cette Semaine nationale des télécommunicateurs d’urgence, la journaliste de Noovo Info Sabrina Rivet a fait une incursion dans l’univers des répartiteurs, qui doivent garder leur sang-froid malgré des situations qui sont parfois difficiles à entendre.
«C’est pour ça qu’on veut célébrer leur semaine, a ajouté M. Messier. Oui il y a des questions et un protocole, mais il y a des humains qui ont de l’écoute, de l’empathie et qui veulent aider.»
Raphaël Messier souligne que les appels liés au soutien psychologique ont grandement augmenté pendant la pandémie, alors que plusieurs personnes ont de la difficulté à faire face à la solitude.
Voyez le reportage de Sabrina Rivet dans la vidéo.