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Plusieurs images ont circulé, montrant des arbres en quelque sorte «défigurés» et d’autres détruits par le vent et la glace. Selon le professeur associé en sylviculture à l’Université Laval, Jean-Claude Ruel, cette tempête a certainement eu un effet «non négligeable» sur le décor des parcs montréalais.
«Il y a des arbres qui ont été carrément déracinés. [...] Il y en a d’autres [dont] la cime a été réduite, à cause des branches qui ont été cassées. Ils vont laisser passer plus de lumière», a expliqué M. Ruel en entrevue avec Étienne Fortin-Gauthier, au bulletin Noovo Le Fil 17.
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo.
Le professeur ajoute que certains arbres avaient probablement déjà quelques faiblesses, mais que d’autres pourraient se remettre de leurs «blessures» avec le temps. Et pour les résidents qui ont peur que leur arbre affaibli soit une source de danger, il faut en faire l’évaluation au cas par cas.
«Il faut voir le niveau de dommage et les conditions de santé de l’arbre», souligne-t-il.
D'ailleurs, la Ville de Montréal a expliqué dans un courriel à Noovo Info que les arbres endommagés seraient évalués par ses ingénieurs forestiers, inspecteurs en arboriculture et élagueurs.
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«Malheureusement, des événements naturels exceptionnels comme des épisodes de verglas importants ou des micro-rafales peuvent occasionner des dommages, même aux arbres bien entretenus», a ajouté le relationniste de Montréal, Gonzalo Nunez.
Les branches qui sont ramassées dans les rues sont ensuite transportées au Complexe environnemental de Saint-Michel pour être déchiquetées et transformées en copeaux pour la pâte de bois ou pour le bois aggloméré.
Le bois généré par l’abattage d’arbres, notamment par les frênes morts dans les parcs, est transformé en planches ou également en copeaux pour la pâte.
Depuis le début de la crise à Montréal, la Ville estime avoir reçu 923 demandes pour des arbres tombés et plus de 4500 demandes pour des branches dans les rues.