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L'identité de la plaignante est protégée par une ordonnance de non-publication.
Les faits remontent à l’été 2020. À ce moment, la victime souhaitait vivre une nouvelle expérience sexuelle avec une femme. Elle aurait donc fait la connaissance de Wendy Devera sur une application de rencontre.
Wendy Devera l’a invité dans un luxueux appartement d’un ami à elle dans le Vieux-Montréal. L’ami en question, le Dr Stephan Probst, était présent lors de la rencontre. Selon son récit, la plaignante affirmait avoir été droguée à son insu. Elle a dit qu’à un certain moment elle s’est sentie bizarre, elle avait des bouffées de chaleur, elle perdait l’équilibre et ses jambes ne répondaient plus à son cerveau.
Selon la juge Costom, l'homme de 46 ans et la femme de 30 ans ont fait preuve soit d'«aveuglement volontaire» ou d'«insouciance» par l'absence de consentement de la victime.
«Il faut faire très attention. Il faut prendre des mesures pour s'assurer du consentement d'une personne pour chaque acte sexuel et au moment de l'acte sexuel», a rappelé la procureure au dossier, Me Delphine Mauger. «Il ne faut pas tenir pour acquis qu'il y a un consentement implicite parce qu'il n'y en a pas dans le droit canadien.»
Les coupables s'exposent à une longue peine de prison, en plus d’être fichés comme délinquants sexuels.
Voyez le récapitulatif de Marie-Pier Boucher au bulletin Noovo Info 17.