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C’est le cas de l’ancien gardien de but Marc Denis, qui a commencé son parcours junior au même moment que M. Latulippe. Actuellement analyste hockey, M. Denis affirme que les évènements rapportés ne sont tout simplement jamais arrivés.
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«Du moins je n’en ai pas été victime ou encore témoin», nuance l’ancien gardien des Saguenéens.
Se disant très empathique envers les sentiments de Carl Latulippe, Marc Denis avance que l’environnement dans lequel il a évolué lui a permis d’être repêché au premier tour du repêchage de la LNH en 1995.
«C’est vraiment un environnement qui m’a permis de mon côté de me développer comme homme et comme athlète, souligne-t-il. Et je ne parle pas de l’initiation, je parle des valeurs qui sont véhiculées par le sport collectif qui régit nos mœurs au Québec.»
Selon La Presse, de jeunes joueurs auraient été obligés de se masturber dans l’autobus de l’équipe, alors qu’un film porno jouait et que des adultes s’y trouvaient.
À la suite de la publication de l’article, la LHJMQ a mentionné dans un communiqué qu’une enquête indépendante «a déjà été ouverte il y a deux semaines pour faire la lumière sur ces allégations». La Ligue encourage les victimes potentielles à prendre la parole pour dénoncer toutes les situations problématiques qu’ils auraient pu subir dans leur carrière de hockey junior majeur.