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Depuis la pandémie, il est estimé qu’il manque près de 18 000 éducatrices afin d’alimenter le réseau.
«Des services de garde sont obligés de faire des bris de service parce qu’ils n’ont pas d’éducatrices», dit le président du rassemblement des garderies privées du Québec, Mario Ronallo.
Et malheureusement, il y a très peu d’inscriptions au cégep en éducation spécialisée, ajoute M. Ronallo.
Le gouvernement avait mis en place deux projets pour pallier le problème de la relève. Le RAC96 permet la reconnaissance des acquis et des compétences en techniques d’éducation à l’enfance, et le COUD pour permettre un programme travail-étude.
«Ça fait en sorte que tu ne t’embarques pas dans quelque chose que tu ne connais pas quand tu commences à travailler», estime Julien, un éducateur en CPE ayant eu la chance de profiter de ces programmes.
Cependant, ces deux projets arrivent à échéance en 2025-2026. Pendant ce temps, le gouvernement continue d’ouvrir de nouvelles garderies.
«On a beau avoir les plus belles installations au monde, s’il n’y a pas une éducatrice, il y a huit enfants qui n’auront pas de service.»
Voyez le reportage d’Emmanuel Leroux-Nega en vidéo.