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Les policiers, les ambulanciers, mais aussi les parents des enfants et les voisins du drame de mercredi matin à Laval n'oublieront jamais ce qu'ils ont vécu.
Le journaliste de Noovo Info Mathieu Boivin s’est entretenu avec le premier policier qui était arrivé sur les lieux de l’attentat de la mosquée de Québec, en 2017.
Le sergent retraité du Service de police de la Ville de Québec Jonathan Filteau affirme que ces situations font vivre des moments très intenses aux premiers répondants.
Il n’a pas de séquelles psychologiques, mais ces moments resteront en lui à jamais.
«Je ne peux pas faire autrement que me mettre dans la peau des premiers intervenants», affirme Jonathan Filteau.
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«On arrive en plein chaos et on ne sait pas si c’est un attentat ou des problèmes médicaux, mais peu importe la raison, on sait qu’on a un événement avec blessés multiples et probablement des morts. L’information entre au compte-gouttes et elle est souvent contradictoire.»
M. Filteau a dirigé les opérations d’urgence pendant plusieurs heures sur le site de l’attentat et il est un des très rares policiers à avoir été décoré de la Croix de la Bravoure pour son travail lors de l’événement.
S’il n’a pas de séquelles psychologiques, ces moments resteront en lui à jamais. Selon les policiers, les ambulanciers, les parents des enfants et les voisins du drame de ce matin à Laval n'oublieront jamais ce qu'ils ont vécu.
«On voit des gens désorganisés, blessés et en douleur, ça crie et ça panique, il y a des gens en choc qui répètent la même chose en boucle… il faut essayer de remettre un ordre dans ce chaos-là, tout en étant profondément touché parce que des enfants sont visés.»
Voyez le reportage de Mathieu Boivin.