Le Salon du livre de Montréal risque donc de ne pas attirer la foule d’élèves qui étaient attendus.
Cette nouvelle attriste la journaliste et écrivaine de romans jeunesse Claudia Larochelle.
«Comme écrivaine, ça me prive du contact avec les enfants et socialement je trouve ça plate parce qu’encore une fois, ce sont les enfants privilégiés qui vont aller au Salon du livre de Montréal», a-t-elle déclaré en entrevue avec Marie-Christine Bergeron au bulletin Noovo Info 17.
Ce qui est dommage selon elle, c’est que les enfants n’ont pas tous le même accès aux livres. «Les bibliothèques sont souvent absentes dans plusieurs maisons, sans parler du taux d’analphabétisme au Québec qui est catastrophique par rapport au reste du Canada.»
«C’est une chance inouïe pour les enfants d’aller en sortie scolaire avec leur enseignant pour aller voir les écrivains. Pour eux c’est un moment plaisant, un moment qu’ils attendaient.»
Selon elle, le Salon du livre est l’occasion pour les jeunes de mettre un visage sur la personne qui illustre ou qui écrit les histoires. «Ça leur permet de poser des questions et parmi tous ces enfants, il y en a qui se découvre des vocations.»
Claudia Larochelle a d’ailleurs eu la piqûre de l’écriture dans un Salon du livre. «C’est au Salon du livre que j’ai décidé que j’allais devenir journaliste et écrivaine.»
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo.