Pour le descripteur Pierre Houde, il y a plusieurs choses à surveiller pendant l'événement.
En entrevue avec Michel Bherer pour Noovo Info 17, Pierre Houde a mentionné qu’il est tout à fait naturel de surveiller le champion du monde des trois dernières années Max Verstappen. Il explique toutefois que le pilote néerlandais sait, tout comme son écurie, que Montréal n’est pas nécessairement le terrain le plus propice à une domination.
«On commence à comprendre que son bolide Red Bull 2024 n’aime pas les bosses. C’est une voiture qui, sur des circuits temporaires et plus atypiques comme Miami, Montréal ou Monaco, est peut-être moins à l’aise», a-t-il expliqué mentionnant qu’on aura peut-être une belle bataille cette année entre Red Bull, Ferrari et même Mercedes .
Pierre Houde mentionne également que Ferrari est en belle progression. «J’ai conversé avec le pilote Charles Leclerc jeudi et il m’a avoué être content de sa voiture 2024. Il a dit voir une belle évolution, qu’elle n’est pas encore parfaite, mais que c’est une voiture qui est vraiment beaucoup plus performante dans toutes les situations.»
Pour le pilote québécois, Lance Stroll, Pierre Houde signale que ce n’est pas une très belle saison pour son écurie, Aston Martin. Pierre Houde craint qu’Aston Martin ait évolué dans le mauvais sens depuis ses performances surprenantes de l’an dernier.
Finalement, pour Pierre Houde, la dernière chose à surveiller pour ce week-end, c’est la météo puisque la pluie pourrait profiter à certains pilotes.
«On souhaite que le mauvais temps revienne à intervalle régulier en fin de semaine pour niveler les choses», a déclaré l’analyste et descripteur.
Il explique que la pluie pourrait profiter à n’importe qui puisqu’il faut lier le mauvais temps pas seulement qu’à la course de dimanche, mais aux séances de qualification également.
«Il y a un règlement très clair en F1 qui indique que tous les pilotes doivent adopter leurs réglages de course avant la qualification. Il faut donc pratiquement que les pilotes devinent quel sera le temps pour la course du lendemain.»
Tout reste donc possible pour le Grand Prix du Canada 2024.