«Dans une journée typique de compétition, on va avoir entre sept et 10 cas qui vont venir de la piste directement et une série de situations qui va venir du grand public pour des cas plus instables», a expliqué le Dr Patrick Bellemare, intensiviste du CIUSSS du Nord-de-l'Île-de-Montréal.
Un hôpital «temporaire» a donc été installé dans un édifice près de la piste où l'on traite des blessures majeures parmi les spectateurs, mais aussi des pilotes.

«On a une infrastructure qui nous permet de faire de la stabilisation et même initier une chirurgie à la rigueur», a indiqué le Dr Bellemare. «On est capable de faire beaucoup de choses pour stabiliser les patients sur place.»
Un transport en hélicoptère jusqu'à l'hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal est aussi disponible pour les cas médicaux plus graves durant l'événement. Cela peut prendre entre 6 à 8 minutes. «C’est très rapide. Il y a deux hélicoptères qui s’alternent», a précisé le Dr Bellemare.
Quelques jours avant le Grand Prix, il y a eu des journées intensives de formation et des simulations obligatoires parce que chaque minute compte.
«L'équipe d’intervention rapide a les qualités et les pouvoirs techniques pour pouvoir extirper le pilote dans sa voiture», a raconté Nelson Boissotte, infirmier de l’équipe médicale du Grand Prix du Canada.
Voyez le reportage de Jean-François Poudrier dans la vidéo.