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Mais malgré son exposition médiatique au fil des années, on en sait toutefois encore très peu sur sa personnalité à l’abri des caméras, relève le porte-parole au Québec de la Ligue monarchiste du Canada, Karim Al-Dahdah.
Ce dernier a offert un dernier hommage à Élisabeth II lors d’une entrevue avec l’animatrice du bulletin Noovo Le Fil 17, Marie-Christine Bergeron.
DOSSIER | La reine Élisabeth II n'est plus
«Je pense qu’on n’en saura jamais assez sur sa personnalité privée, malgré tous les livres qui ont été écrits. C’était quelqu’un qui était très jaloux de sa vie privée. Par contre, ceux qui l’ont rencontré ont tous dit que c’était une femme avec un grand sens de l’humour et qui a cette capacité de mettre ses invités très à l’aise en sa présence», soutient M. Al-Dahdah.
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Selon lui, la reine aura su marquer plusieurs générations de Britanniques et d’habitants du Commonwealth de par son sens du devoir, sa force et sa résilience. Il a également souligné la grâce et la dignité de la souveraine : «On se souviendra de son sourire bienveillant, de ses tenues et chapeaux qui faisaient briller le ciel gris et nuageux de Londres.»
Le correspondant à Londres Tristan de Bourbon-Parme explique que la dépouille de la reine restera à Balmoral, en Écosse, où elle est décédée pendant quelques jours, avant d’être déplacée dans une église de la région. Par la suite, il sera rapatrié à Londres, alors que son enterrement aura lieu dans neuf jours.
Le nouveau roi d’Angleterre, Charles III, prononcera un discours au cours des prochains jours. Il se présentera comme le nouveau monarque, prêt à prendre la place de sa mère. S’il ne jouissait pas d’une réputation très envieuse il y a quelques années, le tout s’est rétabli depuis, selon nos collaborateurs.
«Il avait une réputation catastrophique au moment du divorce avec Diana et après sa mort. Mais les gens se sont rendu compte que son histoire avec Camila n’était pas qu’une façade. Cela fait plus de 30 ans qu’ils sont ensemble, les gens se sont rendu compte que c’était une vraie histoire d’amour», explique Tristan de Bourbon-Parme.
La bonne relation de Charles avec son fils William a également aidé à rétablir sa réputation.
«On s’est rendu compte que c’était quelqu’un qui était très avant-gardiste dans ses centres d’intérêt. C’est l’un des premiers à avoir parlé de préservation de l’environnement, de patrimoine, de défense de langues et de cultures autochtones, de l’artisanat. Ce sont des thèmes qui résonnent aujourd’hui très fortement dans la population», conclut M. Al-Dahdah.