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Une clinique mobile était notamment présente lors de la 3e édition du festival Cigale à la Baie de Beauport en fin de semaine.
«On peut offrir des soins de santé et faire de la vérification de substances», a expliqué l'infirmière clinicienne du SABSA Marie-Odile Massé. «On peut faire aussi de l'intervention psychosociale et donner du matériel de consommation sécuritaire.»
Les spécialistes de la clinique vont utiliser plusieurs procédés pour identifier la composition de la drogue ou pour confirmer une substance. Par exemple, ils utilisent un spectromètre à infrarouge pour détecter les principales composantes d'une drogue.
«On ne va pas dire quoi faire à la personne, mais on va lui donner l'information», a poursuivi Mme Massé. «On va lui poser toutes les questions qu'elle peut avoir pour qu'elle puisse ressortir en sachant si elle va toujours consommer la substance ou non.»
Toutefois, l'infirmière clinicienne du SABSA prévient que les risques liés à la prise d'opiacés, notamment avec les surdoses. «On craint que l'opiacé soit plus fort que ce que la personne pense consommer», a-t-elle mentionné.
«Les gens ont de plus en plus accès aux consommations sans nécessairement savoir ce qu'elles contiennent», a-t-elle précisé. «[Notre présence et les outils fournis] servent à prévenir les surdoses, et donc à prévenir les morts.»
Voyez le reportage de Frédérique Bacon dans la vidéo.