«C’est juste plate d’enlever cet outil à ceux qui respectent les règles et qui s’organisent. Il y a des sacrifices organisationnels à faire pour faire du convoiturage. Depuis le début, ils nous demandent de faire notre part, mais donnez les outils, ne les enlevez pas et on va continuer d’essayer de limiter le nombre de véhicules sur la route», a lancé Francis Lalancette, citoyen de Saint-Amable en entrevue.
Cette bretelle permettait à de nombreux automobilistes de sauver du temps lors du retour à la maison et d’éviter le trafic. Mais, beaucoup de conducteurs empruntaient cette voie sans avoir trois personnes à l’intérieur du véhicule.
«On avait même des policiers, et même devant eux, il y en avait d’autres qui se faufiler. Alors, ça rendait la voie réservée inutile, pas mal moins efficace et surtout très injuste par rapport à ceux qui suivaient les règles», a expliqué Gilles Payer, porte-parole du ministère des Transports et de la Mobilité durable.
«Même s'ils coupent l’accès au passage, les contrevenants vont continuer de dépasser tout le monde»
C'est pourquoi que le ministère des Transports et de la Mobilité durable a décidé de bloquer l'accès aux voitures à ce niveau.
«C’est le genre de truc que le ministère des Transports fait régulièrement. On le vit sur d’autres autoroutes quand il n’y a pas de respect de la voie réservée pour le convoiturage. […] C’est un non-sens», a dit François Pepin, membre du conseil d’administration de Trajectoire Québec.
«Cette voie doit rester accessible pour les services d’urgence [...] parce que c’est le chemin le plus court pour rentrer dans le tunnel», a précisé M. Payer.
Voyez le compte-rendu de Jean-François Poudrier au bulletin Noovo Info Le Fil 17 ci-contre.