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Selon eux, le gouvernement a fait chuter la valeur de leurs permis de taxi, notamment en abolissant justement le système de quotas en 2019 et en permettant à Uber d’opérer.
Ils demandent au gouvernement d’être indemnisés pour la baisse de valeur de leur permis, causée en partie, selon eux, par l’arrivée d’Uber.
Voyez le reportage de Laurence Royer dans la vidéo liée à l’article.
«Ça, c’est ce que j’ai hier, même pas 40$ en une journée, déplore un chauffeur de Québec, Mohamed Ait Daoud, en montrant ses honoraires. Je ne parle pas de gaz, pas de location, pas de mécanique.»
«On est là pendant trois heures pour faire 15$ ou 10$. À la fin de la journée, il n’y a plus d’économie. C’est les cartes de crédit et à un moment donné, on va frapper un mur», renchérit son collègue Khelil Khaldi.
D’après les chauffeurs rencontrés par Noovo Info, le nombre de chauffeurs de taxi a triplé depuis les mesures appliquées par le gouvernement.
En plus de la forte compétition, la pandémie et la popularité du télétravail qu’elle a engendrée ont également eu un impact dévastateur sur leur métier.
Ils en appellent au gouvernement pour rétablir la situation et demandent «d'arrêter de donner des permis à n'importe qui».
«Ils ont dépassé les quotas. On était 600, on [est bientôt] 2000, peut-être demain ça va être 10 000 pour 600 000 habitants. Ce n’est pas normal.»
Noovo Info n’a pas été en mesure de confirmer ces informations auprès de la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ). En réponse à une demande déposée il y a plus d’un mois, la société d’État a rétorqué la semaine dernière que la demande «prenait plus de temps que prévu» et que «des anomalies avaient été détectées dans les résultats».
Concernant le procès en action collective opposant des chauffeurs de taxi au gouvernement, qui devrait durer jusqu’au 24 avril, ni le ministère de la Justice ni le ministère des Transports n’a voulu commenter.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.