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Malgré un taux d’occupation de 132% dans les urgences du Québec, l’Association des gestionnaires des établissements de santé et de services sociaux (AGESSS) affirme que les services seront maintenus lors de la grève.
«Pour certains types de services, il pourrait y avoir certains ralentissements», a prévenu toutefois la présidente-directrice générale de l’AGESSS, Danielle Girard.
L’AGESSS assure qu’elle mette la main à la pâte pour assurer des services à la population. «Dans certains cas, on a des gestionnaires qui vont remplacer», a expliqué Mme Girard.
Interrogés par Noovo Info, plusieurs patients ont affirmé jeudi ne pas avoir été affectés par des délais.
Si la grève du front commun persiste, les patients pourraient écoper.
Avec ou sans grève, les retards, les longs délais et les chirurgies reportées sont déjà monnaie courante dans les hôpitaux de la province, faute de personnel, prévient l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS).
«En dehors du contexte de grève, on peut penser qu’il n’y a pas de ralentissement, mais il y en a», a affirmé la représentante nationale de l’APTS, Caroline Letarte-Simoneau. «Nos gens veulent offrir des services de qualité à la population, c’est ce qui les motive.»
De son côté, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec entame quant à elle deux jours de grève.
La représentante syndicale de la FIQ, Hanane Senhaji, ne croit pas que ces deux jours de grève auront un énorme impact sur les services.
«Mais à cause de la pénurie, il y a davantage de conséquences. Si on ne règle pas la pénurie de services, il n’y aura pas de services du tout», a-t-elle dit à Noovo Info.
Voyez le reportage de François Breton-Champigny dans la vidéo.