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Interrogé par rapport à la nouvelle usine de batterie pour voiture électrique Volkwagen, qui coûtera au gouvernement fédéral 13 milliards de dollars, M. Guilbeault mentionne que ce montant s’inscrit dans une offensive plus large de 80 milliards de dollars prévus dans le budget fédéral pour accélérer la transition énergétique.
«On est dans une course internationale, et le fait que le Canada ait réussi à attirer ce qui sera l’une des plus grandes usines de batteries pour voitures électriques en Amérique du Nord et peut-être même au monde, ça démontre à quel point on est capable de tirer notre épingle du jeu», a avancé le ministre en entrevue au bulletin Noovo Le Fil 22, animé par Étienne Fortin-Gauthier.
Voyez l'entrevue complète dans la vidéo.
Cependant, les batteries au lithium qui seront produites dans cette méga-usine comportent toujours plusieurs questionnements quant à leur réel impact écologique.
Pour Steven Guilbault, c’est un risque à prendre. «Pas mal tout ce qu’on fait en termes d’activités industrielles et dans nos vies a un impact sur l’environnement. Notre rôle, c’est de travailler à réduire de plus en plus notre empreinte environnementale.» Il explique que les voitures électriques sont de 60% à 80% moins polluantes que les véhicules à essence.
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La solution amenée par le gouvernement fédéral au sujet des batteries au lithium, c’est le recyclage. «On a une responsabilité de nous assurer qu’à la fin de la vie d’un véhicule électrique ou à la fin de la vie des batteries, d’être capable de les recycler à 100% pour se diriger de plus en plus vers une économie circulaire.»
En d’autres mots, si les batteries se font recycler à 100%, il y aura une diminution des besoins en matières premières et donc moins d’extraction dans les mines du pays puisqu’on aura déjà accès à ces précieux minéraux.
Une autre solution présentée par M. Guilbeault pour réduire l’empreinte carbone du pays, ce sont les investissements dans le transport en commun. 40 milliards de dollars sont d’ailleurs déjà prévus au budget pour favoriser le transport collectif. «Il y a présentement au pays plus de 300 projets de transport collectif en construction. C’est du jamais-vu. À Montréal, on peut penser au REM, au prolongement de la ligne bleue ou encore au projet de tramway à Québec.»
En ce Jour de la Terre, Steven Guilbeault espère que les Canadiens prendront le temps de réfléchir à leur empreinte environnementale. «C’est une journée où, collectivement, on peut tous et toutes réfléchir à ce qu’on peut faire de mieux. Profitez de cette journée pour vous dire que malgré les grands défis, nous sommes capables de les relever.»