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Il s’agit de la même tique à pattes noires qui peut également transmettre la maladie de Lyme, et qui est de plus en plus présente dans nos régions, surtout dans le sud du Québec.
Pour en arriver à ces résultats, l’équipe de la vétérinaire épidémiologiste Catherine Bouchard a récolté des centaines de tiques attachées à des cerfs de Virginie. Les animaux avaient d’abord été abattus par des chasseurs.
Les personnes atteintes d’anaplasmose présentent des symptômes s’apparentant à la grippe, comme la fièvre et des douleurs musculaires quelques jours seulement après la piqure de l’insecte.
Il existe toutefois un spectre de sévérité, alors que certaines personnes ne présentent aucun symptôme, et d’autres nécessitent des soins intensifs, explique le médecin biologiste et titulaire de la Chaire de recherche sur la maladie de Lyme et les infections émergentes à l’Université de Sherbrooke, Dr Alex Carignan.
L’anaplasmose n’avait pas été repérée lors d’une étude similaire menée en 2008, signe que la maladie gagne du terrain chez nous.
À la vue de ces résultats, la vétérinaire soumet l’hypothèse que le cerf de Virginie pourrait être un réservoir capable d’acquérir la bactérie, de le maintenir et même de le retransmettre à d’autres tiques.
«C’est un animal préféré de la tique à pattes noires dans le stade adulte», ajoute-t-elle.
Ultimement, l’objectif de l’étude est d’ajouter aux connaissances liées à ces bestioles afin de mieux adapter nos «comportements préventifs» et ainsi réduire les risques.