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Le directeur du SPG Bruno Grondin n'est toutefois pas inquiet de cette hausse.
«On peut confirmer à la population qu'il n'y a pas de crime gratuit sur la rue ou des crimes violents en série.» Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette hausse, notamment l'itinérance et les enjeux liés à la santé mentale chez les citoyens.
«C'est certain qu'on a une augmentation des crimes contre la propriété et des vols à l'étalage. Les gens qui n'ont pas de logement, ça peut parfois être plus difficile pour eux et c'est sûr qu'il y a un effet quand même au niveau de la criminalité», a expliqué le directeur.
Dans son rapport annuel, le corps policier dénote que ce sont les crimes contre la personne qui ont le plus augmenté dans la dernière année, à 30%. Or, ce qui est encourageant, c'est qu'il y a davantage de victimes qui dénoncent ces crimes et qui demandent de l'aide, signe que les efforts de sensibilisation sur le terrain portent fruit, selon la mairesse Julie Bourdon.
«Les enjeux sociaux ont augmenté à Granby, comme un peu partout ailleurs au Québec. Je pense qu'avec une police de proximité comme nous avons à Granby, oui, il y a peut être plus de crimes, mais en même temps, on est là pour les résoudre également», a-t-elle relaté.
En effet, plusieurs services à la population ont été mis en place dans les dernières années pour répondre à cet enjeu grandissant. On pense par exemple à une travailleuse sociale qui accompagne les policiers dans les dossiers de violence conjugale. «On a eu la preuve en 2023. Les gens ont confiance en la police et également confiance au système judiciaire. Et ça, pour nous, c'est positif», a soutenu Bruno Grondin.
Les services de police de Granby et la Ville poursuivent leurs efforts avec leurs partenaires pour mieux encadrer l'itinérance et les problèmes de santé mentale, qui ont une incidence directe sur le taux de criminalité.
Voyez le reportage de Dominique Côté dans la vidéo.