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Alors qu’il n’avait que 22 ans, le conjoint de Louison Lapointe a eu un accident qui l’a rendu quadriplégique. Elle s’est occupée de lui et est devenue sa proche aidante jusqu’à son décès, près de 20 ans plus tard.
«Au fil des années, je me suis mis à me demander: qu’est-ce que je vais faire quand il ne sera plus là?» a-t-elle raconté.
Ayant déjà des connaissances comme changer les pansements, faire la toilette ou encore changer une sonde urinaire, Mme Lapointe s’est tournée vers une formation d’infirmière auxiliaire dans un Centre de formation professionnelle. Mme Lapointe a obtenu son diplôme quelques mois avant le décès de son conjoint.
Actuellement, l'infirmière auxiliaire travaille auprès d’une clientèle en fin de vie. Elle prend en charge des patients qui fréquentent la maison de soins palliatifs, notamment pour donner un répit aux proches aidants.
«Je n’ai pas de formation en travail social, mais j’ai eu la formation de la vie. Et par mon expérience je suis capable de comprendre les proches de mes patients», a-t-elle expliqué.
Lors de la visite de Noovo Info chez Soli-Can, Mme Lapointe a fait ses adieux à une patiente qui lui est chère et qui a été bénévole chez Soli-Can pendant 17 ans.
«Chez Soli-Can, je suis au 6e ciel. Je ne suis pas loin de la mort et j’ai hâte qu’elle arrive parce que je trouve ça dur. J’ai toujours un enfant avec moi et ça me crève le cœur…mais, c’est la meilleure place pour mourir», a affirmé Pauline Boily, patiente aux soins palliatifs.
Voyez le reportage de Jade Laplante dans la vidéo ci-contre.