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«Avant, c’était un programme de quatre ans. Maintenant, c’est devenu un programme de trois ans, donc les étudiants voient moins de répétitions dans leurs cours. Certains cours sont aussi condensés pour pouvoir terminer dans un laps de temps un peu plus court», explique Josée Lafrance, professeure au département sage-femme de l’Université.
Mme Lafrance ajoute que ces changements ont été effectués pour faire en sorte qu’il y ait un plus grand nombre de sages-femmes dans le milieu du travail.
«Présentement, on est environ 300 dans le réseau incluant les sages-femmes qui travaillent dans le nord du Québec», mentionne la directrice du département de sage-femme à l’UQTR Caroline Paquet en entrevue avec Noovo Info.
Le métier est donc encore méconnu au Québec et a eu beaucoup de difficulté à se faire reconnaître dans le domaine de la Santé.
«C’est toujours long changer les croyances et éduquer la population en général», souligne Jessica Thomson, sage-femme, en ajoutant qu’elle doit souvent rappeler aux curieux qu’elle a fait des études universitaires pour exercer son métier.
«Ce qui fait que les gens ont recours aux sages-femmes présentement c’est grâce aux bouches à oreilles. Pour être plus reconnu, ça va prendre plus de gens qui utilisent les services de sage-femme et ça va avoir un effet boule de neige», soutient Caroline Paquet.
Voyez le reportage d’Alice Trahan dans la vidéo.