Dans son rapport annuel sur l’économie québécoise, l’Université de Sherbrooke précise que la croissance économique du Québec s’établit à 1,2% pour 2024 alors que les projections étaient plutôt de 0,7%.
Les baisses des taux directeurs décrétés par la Banque du Canada – qui ont vite fait de stimuler l’économie – ne sont pas étrangères à ces résultats.
Ces chiffres sont d’ailleurs en soi une bonne nouvelle.
«Quand on a plus de croissance économique, normalement ça veut dire qu’il y a plus de production, il y a plus d’emplois et qu’il y a plus de recettes fiscales qui entrent dans les coffres du gouvernement», explique Luc Godbout, professeur à l’Université de Sherbrooke et titulaire de la Chaire de recherche en fiscalité.
M. Godbout ajoute que ces résultats mènent à penser que le Québec est dans une meilleure situation budgétaire ce qui permet au gouvernement de faire des baisses d’impôt ou d’avoir un déficit plus petit ou encore de faire des dépenses additionnelles.
Les détails dans le reportage de Marc-Antoine Mailloux.