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Des images en direct montrant l’évolution de la famille à l’intérieur de l’habitacle ont par ailleurs capté l’attention de la population québécoise, qui s’est attachée à la femelle faucon, dénommée Ève, en l’honneur de sa marraine Ève Bélisle.
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«On attend impatiemment l’éclosion, a lancé l’analyste au Centre de calcul thermochimique de Polytechnique Montréal en entrevue sur les ondes de Noovo info. Ça devrait avoir lieu vers la fin mai, je dirais vers le 21 et le 25 mai.»
Crédit photo: Noovo Info
Mme Bélisle a expliqué que le premier nichoir a été installé au 23e étage de la tour du pavillon en 2008, alors qu’elle a aperçu des faucons près de la tour de l’université pour la première fois en 2007. Et depuis 2009, les faucons ont résidé dans la tour chaque année, sauf en 2021, où ils ont décidé de nicher à l’oratoire Saint-Joseph. «Ce qui est surprenant, c’est que ça ne soit pas arrivé avant.»
La responsable des faucons pèlerins de l’Université de Montréal a ajouté que cet oiseau de proie est en mesure de nicher en milieu urbain, mais n’est pas en mesure de construire un nid.
«Il faut leur donner un nichoir avec du gravier pour qu’ils puissent nicher sur un édifice en hauteur. J’ai contacté l’Université et on a installé le nichoir et ça a fonctionné», a-t-elle raconté.
Mme Bélisle mentionne que l’oiseau de proie doit nicher en hauteur afin de pouvoir apercevoir ses proies de loin. L’oiseau de proie peut ainsi foncer vers elles à une vitesse de 300 km/h. «C’est l’animal le plus rapide au monde», a-t-elle lancé.
Il est également possible d'observer les faucons à l'intérieur du nichoir en direct grâce aux caméras installées à la tour de l'Université de Montréal.