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«On s’attend à des résultats et à un vent de changement au niveau de la direction des soins infirmiers, car rien ne va plus actuellement. C’est de l’inaction qui se passe en ce moment», a déploré la présidente du Syndicat des professionnels en soins de Chaudière-Appalaches, Carole Mercier, vendredi.
Lors d’un entretien avec Noovo Info, Mme Mercier montre du doigt le manque de ressources et de main-d’œuvre dans le centre hospitalier, ce qui oblige les infirmières travaillant de jour à réaliser du temps supplémentaire obligatoire (TSO) et travailler jusqu’à 16 heures par jour.
Si des mesures concrètes ne sont pas prises rapidement, Mme Mercier craint que davantage d’infirmières ne quittent le navire.
«Ça va prendre de (meilleures) conditions de travail. Les gens, quand ils font du TSO à répétition, ils veulent changer de poste, ils ne veulent pas demeurer dans ce milieu toxique», a prévenu Mme Mercier.
Affilié la FIQ, le Syndicat des professionnels en soins de Chaudière-Appalaches dénonce le manque de volonté de Québec lors des négociations.
«On s’attend à ce que ça bouge, car ça ne bouge pas depuis deux semaines. Les attentes sont élevées, les gens espèrent avoir de bonnes conditions», a conclu Mme Mercier.
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