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«Dans la dernière année, on a perdu au moins sept personnes. Les gens pensent qu’on est tous des drogués, mais on a tous une histoire», raconte Sarah, une résidente du camp de Gatineau.
Et certains des résidents du campement s’y trouvent depuis plusieurs années. C’est le cas de Yann Meunier, qui y habite depuis plus de trois ans, et qui souhaite mettre fin à la consommation de fentanyl dans le camp.
«Il y en a qui rentre, mais c’est sûr que je ne peux pas avoir les yeux partout», témoigne-t-il.
Le campement représente seulement la pointe du problème. Dans les dernières années, la municipalité est devenue l’épicentre des surdoses.
«Les gens pensent consommer de la speed, et finalement c’est coupé avec des benzodiazépines ou avec d’autres sortes de cochonneries», rapporte la Dre Camille Paquette de la santé publique de l’Outaouais.
Gatineau reçoit des drogues de Montréal et de l’Ontario. Et plus les drogues voyagent longtemps, plus les risques de contamination avec des substances dangereuses augmentent.
La police de Gatineau met la main sur plus de 150 drogues différentes chaque année.
Voyez le reportage d’Étienne Fortin-Gauthier dans la vidéo.