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«C’est dommage que la cafétéria soit fermée. Si les prix avaient été un peu plus bas, je pense que plus de monde serait venu et peut-être qu’ils auraient fait plus de bénéfice et du coup peut-être que ça aurait permis de garder la cafétéria ouverte», commente un étudiant rencontré par Noovo Info.
«On venait pour commander un repas et en moyenne on n'en avait pas vraiment pour notre argent pour être honnête», souligne un autre étudiant.
Bien que la décision de fermer la cafétéria déçoive bien des gens, la directrice des communications à l'UQAC estime qu'il s'agit d'une décision «rationnelle».
«La raison pour laquelle ce n’est pas rentable, c’est qu’il n’y avait pas assez de volume, donc les gens ne la fréquentaient pas suffisamment pour justifier une cafétéria ouverte tous les jours», a affirmé Marie-Karlynn Laflamme.
Gabriel Boily, le directeur général de MAGE-UQAC — l'association qui représente les étudiants — abonde dans le même sens.
«Le monde de la cafétéria c’est quand même très difficile à opérer. On a besoin d’énormément d’employés et surtout que c’est particulièrement des employés étudiants», a-t-il souligné.
Selon Marie-Karlynn Laflamme, l'UQAC estime qu'il faut changer la formule actuelle pour la cafétéria et «travailler de pair avec les étudiants». Mme Laflamme croit que solution est possible, «peut-être pas pour la session en cours, mais peut-être pour l'hiver».
D'ici à ce qu'une solution soit trouvée, plusieurs ajouts seront faits sur les menus du dépanneur et du café du campus afin de permettre aux étudiants d’avoir une alternative sur l’heure du diner.
Les détails dans le reportage de Frédérica Fortin-Foster.