La fille autiste, qui était âgée de 15 ans au moment des faits, a été cachée pendant des heures sous une trappe dans une cave en terre battue afin d’éviter que les autorités ne la retrouvent.
Les allégations mentionnent que le père a planifié l’enlèvement de son enfant et a menti aux enquêteurs du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), alors qu’elle manquait à l’appel depuis 72 heures. Les faits remontent au 19 février 2021, date où elle a disparu.

Le stratagème du père
Le père, qui a perdu la garde de ses deux enfants rapidement, a décidé de voir sa fille de 15 ans en cachette à plusieurs reprises, elle qui réside dans un centre de Montréal.
Alors que sa fille aurait manifesté son intérêt à quitter le centre, le père aurait décidé de l’enlever et de l’héberger chez sa cousine.
Une enquête policière est en cours. Bien que l’hypothèse de la fugue est évoquée, l’enquête policière révèle que ce n’est pas le cas. Le père aurait tout planifié.
Il a récupéré sa fille près de l’arrêt d’autobus pour l’amener chez sa cousine. Il lui donne 200$ pour acheter des vêtements et pour teindre ses cheveux en rouge.
La dame, inquiète de se faire prendre, cache l’ado dans une cave sombre qui fait seulement deux pieds de haut.
Pendant ce temps, la police se présente chez le père à deux reprises. Ce dernier ment et prétend ne pas savoir où se trouve sa fille. Il envoie des textos mensongers à sa fille en lui demandant de rentrer à la maison, alors qu’il venait tout juste de l’enlever.
Le lendemain, la cousine décide d’amener l’ado chez son propre père. Une personne de l’entourage reconnait la victime après l’avoir vue à la télévision.
La police est appelée, l’ado est retrouvée saine et sauve.
Le témoignage de la mère
Le père a plaidé coupable à des accusations de méfait public et d'enlèvement envers une personne de moins de 16 ans.
Les accusations envers les deux complices familiaux ont été abandonnés.
De passage au palais de justice pour témoigner dans cette affaire, la mère de la fille a affirmé qu’elle n’allait jamais pardonner au père.
«On ne pardonne pas quelqu’un qui fait des actes tellement cruels contre ma fille et moi.»

Le père est également en attente d’un procès pour une sordide agression survenue en 1998 dans un contexte de violence conjugale.
Voyez le reportage de Marie-Michelle Lauzon dans la vidéo.