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Lundi, le triathlon mixte a tout de même pu avoir lieu, même après que l’état de santé d’une athlète belge s’y étant baignée soulève toujours des questions.
Bien que l'on ne puisse pas confirmer pour l'instant que sa maladie soit directement reliée à la Seine, le tout a suscité des inquiétudes.
Le Comité international olympique (CIO) s’est prononcé sur le sujet lundi. «On veut souhaiter bon rétablissement à l'athlète. Je crois que forcément, c'est la première réaction qu'on peut avoir. Bien sûr, on suit ça de près avec les équipes du CIO», a lancé l’ancien champion olympique Martin Fourcade, qui siège à l’organisation.
Au final, près de 2 milliards $ ont été dépensés et des années consacrés à tenter d'assainir la Seine pour les Jeux.
Il faut savoir que selon certains experts, il est pratiquement impossible de décontaminer la Seine, vu sa position géographique et le déversement des égouts.
L’envoyée spéciale de CTV News à Paris, Geneviève Beauchemin, est allée à la rencontre de touristes afin de leur demander s’ils oseraient tout de même s’y baigner.
La réponse d’un Italien est sans équivoque. «Non, c’est impossible. À cause de la couleur. Je viens de la Sardaigne et l’eau est très, très bonne», rétorque-t-il.
Des Québécois se sont quant à eux montrés plus ouverts. «Je me mettrais les pieds juste pour dire que j'ai été dans la Seine, mais je ne sais pas si je m’y baignerais nécessairement», indique une touriste.
«S’il y avait la possibilité de gagner des médailles, peut-être qu’on le ferait aussi», lance un homme qui l’accompagne.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.