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Sa soeur Valérie Gosselin a été diagnostiquée de la maladie à l'âge de quatre mois. «En 1976, les médecins avaient dit à mes parents qu’elle ne passerait pas une année», a confié M. Gosselin.
Mais, les six derniers mois ont été difficiles. «Ma sœur voulait vivre en santé. Puis là, c’était vraiment plus possible», a ajouté M. Gosselin.
Tout au long de sa vie, le conseiller municipal a été inspiré par sa soeur et son long combat contre la maladie. «Je me suis toujours dit qu’il fallait profiter de la vie, du moment présent», a-t-il dit, en ajoutant que cela lui manque de lui parler.
Il a raconté qu'elle voulait faire le programme sport-études en nage synchronisée dès la sixième année. Ce qui pouvait sembler impossible s'est finalement réalisé.
«Les entraineurs l’avaient évalué à l’époque et voyaient que sa capacité pulmonaire n’était pas les mêmes que les nageuses élites», a-t-il mentionné. «À travers sa persévérance, tous les efforts, sa volonté et sa passion, elle a eu sa chance et a réussi à faire tout son parcours au secondaire.»
Pour Valérie Gosselin, Jean-François Gosselin et leur famille, il était toujours important de parler de cette maladie héréditaire afin de sensibiliser la population.
Même si le temps des fêtes a été plus difficile cette année, le conseiller municipal souhaite garder les bons souvenirs de sa soeur «Ma sœur disait toujours: "vous avez le droit de vous ennuyer et d’être triste, mais pas trop longtemps"», a-t-il conclu.
Voyez l'entrevue complète avec la journaliste Caroline Dumont dans la vidéo ci-contre.