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Bien que la pandémie semble derrière nous, le cauchemar se poursuit pour Louise Gosselin. La résidente de la Mauricie dit ne plus avoir de qualité de vie depuis qu’elle a contracté la COVID-19, alors qu’elle continue de souffrir des symptômes, et ce, en 2023.
«Transporter mes sacs d’épicerie, je ne suis pas capable. Maintenant, je m’assois par terre et je passe ma balayeuse assise par terre», a-t-elle déploré.
Tous les professionnels ayant consulté son dossier médical sont unanimes: il s’agit de la COVID longue. Mme Gosselin affirme que ce diagnostic a des répercussions monstrueuses sur sa famille.
«C’est dur pour mon conjoint, parce qu’il en prend beaucoup sur ses épaules. C’est dur pour mes enfants de voir leur mère comme ça. C’est dur pour eux de comprendre aussi», a-t-elle raconté en entrevue.
La mère de famille fonde tous ses espoirs sur un projet de recherche avec des kinésiologues de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) pour une possible réhabilitation, elle qui affirme avoir de la difficulté à se faire entendre et à obtenir des services.
Mme Gosselin estime que ce programme général de réadaptation l’aidera grandement, mais croit que des soins personnels l’aideraient davantage au niveau de ses symptômes.
«Mes poumons me donnent seulement 41% de mon oxygène que je devrais avoir», a-t-elle ajouté.
Mme Gosselin craint les prochaines années, qui seront cruciales en ce qui concerne son état de santé, alors qu’elle n’est plus en mesure de bouger pour se maintenir en forme.
«J’ai peur de voir dans quelques années s’ils ne trouvent pas (de solution). Que va-t-on devenir?» a-t-elle conclu.
Voyez le reportage de Frédérique Bacon dans la vidéo.