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Si elle est issue du milieu des télécommunications, dans lequel elle a œuvré pendant plus de 20 ans, Mme Brouillette fera le saut à compter du 2 juin prochain dans le secteur de l’énergie.
Elle a expliqué ce qui l'a motivée à faire ce choix au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Étienne Fortin-Gauthier.
«J’ai le sentiment qu’Hydro-Québec a un rendez-vous avec l’histoire à nouveau. Je veux contribuer à ça, je pense que c’est un moment charnière dans l’économie du Québec, dans la transition énergétique», a-t-elle indiqué d’entrée de jeu.
Mme Brouillette a indiqué que cette transition énergétique nécessiterait énormément d’investissements et une nouvelle vision. «On parle de pratiquement doubler la capacité énergétique. C’est énorme. Il y a une opportunité de décarboner l’économie québécoise, aussi. J’ai le goût de contribuer à ça», a-t-elle poursuivi.
Questionnée sur sa position à l’égard de la construction de nouveaux barrages, Mme Brouillette a rétorqué qu’il était prématuré de répondre, son entrée en poste n’étant prévue que dans quelques semaines. Elle a toutefois affirmé que son acceptation n’était pas liée à une quelconque prise de position de sa part.
«Je ne suis pas quelqu’un qui prend une décision pour une tactique. Ce que j’aime, c’est vraiment l’ampleur du défi et la complexité de tout ça. Je pense qu’il faut faire des choix pour la collectivité, tous ensemble», a développé Manon Brouillette.
Selon la nouvelle présidente du conseil d’administration de la société d’État, un nouveau président-directeur général devrait être nommé dans les prochaines semaines. «Je vais m’assurer que le P.D.G. qui va prendre les rênes d’Hydro-Québec va prendre le temps de se positionner par rapport à tous les enjeux», a-t-elle conclu.
Voyez l'entrevue complète dans la vidéo ci-contre,