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Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) est l'un des organisateurs.
Le porte-parole du RCLALQ, Cédric Dussault, était de passage au bulletin Noovo Info 17 animé par Étienne Fortin-Gauthier, vendredi. Voyez son entrevue dans la vidéo accompagnant ce texte.
Le porte-parole est d’avis que même avec la possibilité de procéder à des cessions de bail, la situation du logement est suffisamment précaire et que le projet de loi 31 ouvre la porte à interdire celles-ci est donc «la goutte d’eau qui fait déborder le vase».
«On s’attendait à ce que le gouvernement agisse pour faire face à l’explosion des loyers au Québec depuis plusieurs années [et] qu’il n’enlève pas un droit aux locataires qui leur donnait accès à des logements plus abordables», soulève M. Dussault.
Ce dernier rappelle d’ailleurs que le RCLALQ n’a jamais eu la possibilité de rencontrer la ministre responsable de l’Habitation au Québec, France-Élaine Duranceau, malgré ses demandes répétées.
«C’est difficile d’avoir une ouverture quand on ne discute même pas avec les personnes concernées. De prétendre montrer une préoccupation pour la situation des locataires sans parler aux principaux groupes qui les représentent, c’est un peu aberrant», déplore Cédric Dussault.
Bien que le premier ministre ait évoqué la possibilité de reculer sur la question d’interdire la cession de bail, les manifestations de samedi demeurent plus pertinentes que jamais, aux yeux de M. Dussault.
«Il n’y a rien de garanti jusqu’à maintenant. Il faut certainement continuer de mettre la pression. C’est justement cette pression qui a forcé les gouvernements à se remettre en question, mais il n’y a rien de gagné», a-t-il exposé.
Pour l’entrevue intégrale, visionnez la vidéo.