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«La porte était ouverte et je voulais la garder ouverte», a déploré le porte-parole libéral en matière de sports. «C’est notre mandat, notre responsabilité de s’assurer que, quand l’industrie ne fait pas son travail de protéger nos jeunes, c’est à nous de le faire.»
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En entrevue au bulletin Noovo Info Le Fil Week-end, l’ex-joueur du Canadien de Montréal est revenu sur son passage dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).
Bien que le commissaire Gilles Courteau soutient qu’une culture du silence existait dans le monde du hockey, M. Ciccone réplique que cette culture n’existait pas réellement lors de son passage dans la LHJMQ à la fin des années 1980. «C’était encore bien pire et c’était la normalité. Personne ne nous disait de ne pas en parler, c’était juste normal, c’était un passage obligé», a-t-il confié.
«On savait qu’on allait se faire initier, on savait qu’on devait se battre 2-3 fois pendant le camp d’entraînement pour démontrer qu’on était des durs, des hommes de Cro-Magnon et qu’on était prêt à défendre nos coéquipiers», a-t-il ajouté sur nos ondes. «Puis la vie avançait tout simplement.»
Les parlementaires se sont également tournés vers l'Université McGill, qui a fait part de son expérience après avoir connu des actes de bizutage commis dans certaines de ses équipes sportives en 2005 et 2017.
«J’ai amené McGill à comparaître devant nous pour comprendre ce qu’ils ont fait en mise en place en termes de politique», a lancé le député fédéral.
M. Ciccone a critiqué l’arrivée du «code vestiaire» imposé par la LHJMQ afin de mettre fin à toutes les initiations, qui aurait pu être imposé bien avant si le rapport du recours collectif avait été déposé plus tôt.
«On aurait pu avoir le code du vestiaire en 2020. C’est ridicule», a conclu le député libéral.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo.