Début du contenu principal.
L’ancien joueur des Canadiens de Montréal et analyste sportif à RDS, Gilbert Delorme estime que la situation est tout simplement «dégueulasse».
En entrevue avec Meeker Guerrier au bulletin Noovo Le Fil Week-End, M. Delorme a soutenu que lorsqu'il s'agit d'abus au hockey, «ça part en haut de la pyramide».
À lire également:
Il soutient que «si t’as une organisation qui est solide, t’as un propriétaire qui a une tête sur les épaules», le reste de la hiérarchie sera en mesure d’engager du personnel de qualité et ainsi éviter les abus.
Dans son cas, l’ancien joueur a subi deux initiations, une chez les Saguenéens de Chicoutimi et l'autre chez les Canadiens. Dans les deux cas, l’initiation était de se raser la tête «et ça s’arrêtait là».
Certains peuvent penser que les initiations servent de rituel pour l’acceptabilité des nouveaux joueurs au sein d’une organisation. Mais M. Delorme estime que la pratique est «inutile», peu importe la gravité des gestes.
«Tu n’as pas besoin de te faire faire des choses, de te faire raser les cheveux pour te faire accepter par tes coéquipiers. Les actions que tu vas prendre sur la glace, comment tu vas te comporter dans le vestiaire […] c’est ça être une recrue», soutient-il.
Ultimement, le monde du hockey reste un endroit très formateur en plus de créer des souvenirs mémorables, comme chez l’ancien joueur des Canadiens. Mais si l'on veut changer la culture du sport, il faut commencer par les dirigeants, soutient-il.
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo.