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Cette année, elle a visité pas moins de 200 appartements, mais elle s’est fait refuser à autant de reprises.
«Vu que j’ai deux enfants en bas âge, ils me disent qu’ils n’acceptent pas les enfants, ça fait trop de bruit. Il y a tout le temps quelque chose», raconte la mère de famille.
De son côté, la porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), Véronique Laflamme, estime que ce genre de discrimination est illégal.
«Ce qu’on observe, dans le contexte où c’est les propriétaires qui ont le gros bout de bâton, c’est que la [discrimination] est quand même pratiquée», renchérit Mme Laflamme.
Mme Guérin, 25 ans, est prête à consacrer plus de 50% de son salaire pour payer son loyer. Mais elle n’est pas la seule alors qu’environ 9% des locataires québécois dépensent plus de la moitié de leur revenu pour se loger.
Pour la mère de deux enfants, le service d’urgence de l’office municipal d’habitation de Montréal pourrait être sa dernière option.
«J’aimerais vraiment ça avoir un toit sur ma tête avec mes deux enfants et de continuer ma vie.»
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo.