Début du contenu principal.
«On est dans la tempête parfaite. On est en manque de stock. On en reçoit un petit peu sur une base régulière, mais pas suffisamment pour faire face à la demande», a expliqué Benoit Morin, président de l'Association québécoise des pharmaciens propriétaires.
La demande a explosé depuis la mise en vente du médicament au Québec en 2019.
«La demande a surpris le fournisseur ou a mal été estimée par le fournisseur. Il n'y pas assez de produits disponibles sur le marché canadien», a précisé François P. Turgeon, professeur adjoint de la clinique de l'Université de Montréal.
Selon la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ), 10 875 personnes couvertes par le régime public prenaient le médicament en octobre 2020. Elles étaient près de 22 000 à le prendre en octobre 2022 et plus de 44 000 personnes en octobre 2023.
«On est obligé de faire des transferts de prescriptions vers d'autres molécules pour la majorité de nos patients», a indiqué M. Morin.
D'ailleurs, l'Ordre des pharmaciens du Québec, le Collège des Médecins du Québec et l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec ont recommandé à leurs membres de ne pas initier leurs patients à l'Ozempic, tant pour la perte de poids que le diabète.
Voyez le reportage de Sabrina Rivet dans la vidéo.