Tout est une question d’argent.
Andrée Gagnon, directrice générale de la Maison Séjour en Estrie, déplore que «les babines ne suivent pas les bottines».
«On dit aux femmes «sortez du cycle de la violence conjugale», mais on peine à les accueillir parce qu’on n’a pas le budget nécessaire», explique-t-elle.
Dans la dernière année, la Maison Séjour a reçu 311 demandes d’aide. Elle n’a pas pu ouvrir ses portes à toutes les femmes.
«C’est grave. À chaque fois que j’ai un appel et que la maison d’hébergement ne peut pas recevoir cette femme, je me dis toujours «est-ce qu’elle est en danger? Est-ce que je la maintiens dans un danger imminent, important, grave?», s’inquiète Mme Gagnon.
Les détails dans le reportage de Marc-Antoine Mailloux.