Début du contenu principal.
Une hypothèse que favorisent les chercheurs serait que le virus de la COVID-19 viendrait abîmer les cellules responsables de la production d’insuline chez les gens qui sont déjà prédisposés à développer le diabète de type 1, qui est génétique.
Or, au Canada, il n’existe pas de registre officiel du nombre de gens atteints du diabète de type 1. Les chercheurs constatent toutefois une hausse de sa prévalence chez les patients depuis le début de la pandémie.
Un projet de recherche sous forme de registre a pour pari de mettre le patient et ses expériences au cœur de la recherche. Déjà plus de 2500 personnes atteintes du diabète de type 1 ont répondu à plus de 400 questions du registre BETTER, qui vise à améliorer les connaissances de la maladie chronique, selon Rémi Rabasa-Lhoret, endocrinologue à l’Institut de recherches cliniques de Montréal.
«Il y a beaucoup de stigmatisation et de mauvaise compréhension. C’est une maladie auto-immune, donc on n’est pas responsable», a soutenu le Dr Rémi Rabasa-Lhoret.
Voyez le reportage d’Anaïs Elboujdaini dans la vidéo.
À lire également: