Le 16 mai, il y a eu de l’agitation.
Ce texe est une traduction d'un article de CTV News.
Ève, le faucon pèlerin mère dont la résidence se trouve au sommet du 23e étage d’une tour sur le campus de l’Université de Montréal (UdeM), se déplace au-dessus de ses œufs et picore avec son bec alors que le premier des deux bébés émerge de sa coquille dans les premières heures du jeudi. Un deuxième faucon émerge de l’autre coquille plus tard dans la journée, et ils commencent leur vie en observant une émission de téléréalité diffusée en direct sur YouTube pour que tous puissent voir.
«C’est toujours excitant», a exprimé Eve Bélisle, associée de recherche à l’UdeM. «Ils vont grandir très vite et ils vont être capables de voler à environ 45 jours. Après cela, ils apprennent à chasser.»
Voyez la scène dans la vidéo.
À la fin de l’été, les jeunes faucons devraient être capables de chasser seuls et de quitter le nid. Les bébés sont des créatures blanches et duveteuses avec des yeux sombres et des becs. Ils perdront leur duvet pour des plumes en environ trois semaines.
Migration au pont Honoré-Mercier
Un deuxième groupe de faucons pèlerins niche sous le pont Honoré-Mercier à Kahnawake, Québec, sur la rive sud de Montréal.
Les œufs de ce nid ont été transplantés du pont Laviolette entre Trois-Rivières et Saint-Grégoire en raison des travaux de construction sur le pont Laviolette mettant en péril une couvée.
«Le couple de faucons pèlerins nichant sur le pont Laviolette avait décidé de nidifier dans la section sud du pont, où la plupart des travaux auront lieu en 2024, malgré les mesures mises en place pour les encourager à adopter la section nord du pont», explique le groupe Falcon Environmental dans une publication sur Facebook.
«Des mesures d’atténuation ont été mises en place après leur installation près du chantier, mais la progression des travaux créerait des perturbations impossibles à atténuer efficacement.»
Les équipes ont travaillé avec Transport Québec et le ministère de l’Environnement en collaboration avec la Société des ponts Jacques Cartier et Champlain (PJCCI), le Conseil Mohawk de Kahnawake (CMK) et le Mohawk Bridge Consortium pour déplacer les œufs.
«Le couple vivant sur le pont Honoré-Mercier n’avait pas une couvée complète, avec seulement deux œufs sur un potentiel de quatre», poursuit la publication.
«Le développement de leurs deux œufs a été vérifié et, malheureusement, ils n’étaient pas fertiles. Ainsi, les quatre œufs du pont Laviolette, à la recherche d’un nouveau foyer, ont été adoptés par les parents du pont Honoré-Mercier.»
Mme Bélisle rapporte qu’il y a environ 15 couples reproducteurs de faucons à Montréal et dans ses environs.