Le gouvernement a pourtant sorti un lapin de son chapeau à quelques heures seulement de la date prévue en annonçant que six classes demeureraient ouvertes.
Une décision qui est jugée «trop peu trop tard» pour plusieurs élèves qui ont déjà envisagé se réorienter ou même quitter la région.
«C’est un peu comme des funérailles», mentionne une élève en francisation rencontrée par Noovo Info lors d’une activité soulignant la dernière journée des cours de francisation qui avait lieu jeudi.
«J’ai beaucoup d’amis qui veulent continuer et apprendre la langue française, mais il n’y a pas de solution. Comment on va faire?» questionne un autre élève.
Les enseignants concernés partagent leurs inquiétudes avec les élèves de francisation. La plupart d'entre eux disent être «très mitigés» par la réponse in extremis du gouvernement Legault, qui a décidé de finalement garder six classes ouvertes.
«C’est de la poudre aux yeux», indique Andréanne Tremblay, enseignante de francisation au Centre-Louis Jolliet.
«On va dans leur pays pour leur dire de venir au Québec, qu’on a besoin de travailleurs et finalement c’est comme ça qu’on les traite?», questionne Luna Estevao Andrade, également enseignante en francisation.
À voir dans la vidéo.