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Si on souhaite retrouver prochainement un équilibre, il faudra construire beaucoup plus de maisons beaucoup plus rapidement, selon des experts.
Voyez le reportage de Cimon Charest.
«Il n’y a pas beaucoup d’offre sur le marché. L’offre stagne encore dans un marché de vendeurs», relève la courtière immobilier résidentiel chez RE/MAX, Catherine Labrecque.
Stéphanie Lapierre, de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec, rappelle que la province en est à des bas historiques en termes d’inscriptions sur le marché, alors qu’il faut remonter à 2004 pour avoir un niveau d’inscription comparable. Pourtant, ces dernières ont augmenté de 24 %, comparativement à 2022.
Toujours pour la même période, le nombre de transactions a quant à lui diminué de 13 %. À l’échelle de la province, le prix médian des maisons est par ailleurs de 416 500 $.
Dans la région de Québec, le nombre de transactions a baissé de 7 % par rapport à 2022, tandis que le nombre d’inscriptions a augmenté de 11 %. Le prix médian d’une maison unifamiliale est quant à lui de 350 000 $.
«Pour que le prix d’une propriété diminue, il faut changer de marché. Pour la Ville de Québec, par exemple, on retrouve une offre qui devrait doubler pour retrouver un équilibre. [C’est-à-dire] un marché qui n’est ni à l’avantage du vendeur, ni de l’acheteur», explique Mme Labrecque.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.