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«On aimerait dire qu'il n'y a absolument pas d'impact sur nos animaux parce qu'on fait tout ce qu’il est possible de faire pour rendre la canicule confortable pour les animaux qui sont un peu plus sensibles à la chaleur», mentionne Julie Hébert, biologiste et spécialiste au contenu au Zoo de Granby.
Certaines espèces comme le léopard des neiges, l’ours noir de l'Himalaya ou même le petit panda sont habitués à des températures plus fraîches comme ils vivent en altitude dans leur milieu naturel.
«On va maximiser les zones d'ombre, les abris, dans le développement même de nos habitats, justement pour permettre aux animaux de choisir entre un endroit ombragé ou encore un endroit ensoleillé», soutient Mme Hébert.
Des brumisateurs sont également installés et des sucettes glacées sont offertes aux animaux. «On va tout simplement faire figer des fruits et des légumes pour nos végétariens, des poissons pour nos carnivores qu'on va leur offrir ensuite», explique-t-elle.
Dans les canicules très chaudes, les animaux seront toutefois gardés à l’intérieur pour éviter des problèmes de santé.
Les animaux vont d'ailleurs modifier leur comportement en période de chaleur. «Ils vont faire comme nous les humains. C'est-à-dire que dans la période la plus chaude de la journée, ils vont souvent être moins actifs, chercher à dormir, chercher l'ombre et vont s'activer davantage au début de la journée et en fin de journée», relate Mme Hébert.
Pas moins de 80% à 85% des animaux de la collection de l’endroit sont toutefois habitués à la chaleur. Comme ils viennent par exemple de l’Afrique, de l’Amérique du Sud ou de l’Océanie, l'été québécois est «presque une pause fraîcheur» pour eux, note Julie Hébert.
Les rhinocéros, par exemple, vont prendre des bains d’argile. La fraîcheur de l’argile contribue à baisser la température du sang à la surface de la peau pour ainsi rafraîchir l'animal.
«En séchant, ça va aussi servir de couverture, si on veut, de protection contre le soleil et contre les insectes. Ça fait que c'est une crème solaire doublée d'un insecticide naturel», explique Mme Hébert.
Voyez le reportage de Fanny Lachance-Paquette dans la vidéo.