«C’était tellement beau et surréel. J’étais avec toute mon équipe de production et de distribution», a-t-il confié sur les ondes de Noovo Info.
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Il avoue d’ailleurs qu’il croyait «plus ou moins» à voir son film être retenu, dans une compétition menée par de grands noms comme Wes Anderson ou Pablo Almodóvar.
Le réalisateur admet d’ailleurs avoir été impressionné par la performance de son interprète principal, Léokim Beaumier-Lépine, qui tient carrément «le film sur ses épaules», selon lui.
«C’est rare qu’on voie un acteur aussi fort, aussi puissant. Il dégage une énergie que j’ai rarement vue. C’était son premier rôle. C’est quelqu’un qui est très proche de ses émotions, qui est capable de jouer des grandes performances, aller dans la grande détresse, dans la tristesse, mais aussi dans la joie à certains moments», élabore M. René-Lortie.
D’après lui, le film porte d’ailleurs sur des thèmes universels, soit ceux de la santé mentale et de la détresse que l’on peut ressentir lorsqu’on est jeunes et incompris.
Inspiré de la véritable histoire d'un ami d'enfance du réalisateur, le film de 30 minutes revient sur les dernières 48 heures de la vie de Marc-Antoine Bernier, un jeune garçon de 14 ans qui se retrouve en centre jeunesse.
Invincible a déjà en outre remporté le prix Iris du meilleur film court de fiction québécois et le Prix spécial du jury au Festival du court métrage de Clermont-Ferrand. Il s’était qualifié pour les Oscars en remportant le prix du meilleur court métrage de fiction au Festival du film jeunesse de Chicago.
La cérémonie des Oscars aura lieu le 10 mars prochain.
