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Le Chicoutimien et son avocat comptent toutefois porter ce jugement en appel.
C’est que M. Chapdelaine aurait plutôt aimé recevoir un «sévère» avertissement de la part du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.
«Au début, j’ai voulu négocier un prix, 1000$, ici, à la cour. La procureure de la Couronne a refusé totalement», déplore-t-il.
M. Chapdelaine avait fait paraître en 2022 une annonce sur Facebook sur la page Spotted, où il demandait, en échange de rétribution, une tourtière à la perdrix ou à l'orignal. Un mandat de perquisition avait ensuite été lancé, compte tenu de l'interdiction d'acheter ou de vendre du gros gibier, selon la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune.
Après avoir fouillé son téléphone pour y récupérer de l'information incriminante, les autorités lui avaient remis un constat d'infraction frôlant les 4000 $.
L’avocat de M. Chapdelaine, Me Sylvain Morissette, juge quant à lui que les policiers ont exagéré au moment de la perquisition. «Débarquer trois agents dans un domicile privé pour aller fouiller un téléphone cellulaire sur une période de deux mois et demi, c'est un peu abusif pour ce que Monsieur aurait commis comme infractions», soutient-il.
«Là, ils ne peuvent plus se revirer de bord, ils ne peuvent plus rien annuler, ils ne peuvent pas baisser non plus l'amende parce que ça serait d'avouer qu'ils se sont trompés», renchérit M. Chapdelaine.
De son côté, son avocat rappelle que ce n’est pas selon eux une question d’argent, mais plutôt une question de principe.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.