Elle a raconté qu'elle travaillait pour le Festival Juste pour Rire en tant qu’animatrice de scène en plus de travailler au kiosque d’information. L’agression se serait produite à la fin du festival de l’été 1990 lors d’un party.
Elle dit être passée saluer Gilbert Rozon, qui aurait alors tenté de l’embrasser et qui aurait ensuite mis sa main sous sa robe, l’aurait attrapé par l’entre-jambe et qu’il aurait inséré un doigt sous sa culotte. Salomé Corbo mentionne qu’elle lui a rappelé son jeune âge avant de le repousser et se souvient très bien s’être dit qu’il fallait qu’elle se méfie des «vieux messieurs saouls».
Un second événement se serait produit en 2001 à une fête au Cabaret Juste pour Rire. Gilbert Rozon l’aurait traité d’agace alors que sa bretelle glissait sur son épaule. Dans son témoignage, elle a aussi ajouté qu’entre les jeunes femmes humoristes, le mot se passait comme quoi il ne fallait pas rester seule avec le magnat de l’humour.
Mme Corbo a présenté un témoignage de faits similaires, elle n’est pas demanderesse et ne poursuit donc pas Gilbert Rozon.
Par ailleurs, La Presse a révélé mardi que Gilbert Rozon a des difficultés financières. Il aurait avoué être ruiné et que l’animateur français Laurent Ruquier lui a prêté 3 millions de dollars pour l’aider à payer notamment une partie de ses frais judiciaires.
Notons que Gilbert Rozon a des démêlés avec la justice depuis 2018 et que le procès civil contre lui se poursuivra jusqu’en mars.
Voyez le compte-rendu de Marie-Pier Boucher dans la vidéo.