C’est surtout grâce aux spectacles gratuits, explique le directeur général et artistique du festival, Clément Turgeon-Thériault, en entrevue à Noovo Info. «Ce sont les spectacles surprises et gratuits où l’on a remarqué une grosse augmentation de festivaliers.»
La fin de semaine a été notamment marquée par les spectacles de Daniel Bélanger, Klô Pelgag, Choses sauvages, Philippe Brach et Jean-Michel Blais.
Le caractère éclectique et le côté rassembleur expliquent l’engouement autour du Festif! aux yeux du directeur général. «C’est l’accumulation de moments uniques comme de voir Klô Pelgag dans le milieu d’une rue ou de voir Michel Pagliaro dans une cour-arrière ou encore assister à un spectacle de rap dans une caserne de pompiers, qui distingue le festival des autres au Québec», ajoute-t-il.
Voyez l'entrevue complète dans la vidéo.
Malgré l’achalandage historique, le Festif! n’a pas l’intention de grossir davantage.
«On approche du plein potentiel, on le dit depuis quelques années, mais on s’ajuste toujours en contrôlant la croissance, même si c’est impossible d’empêcher les gens de venir», indique Clément Turgeon-Thériault.
Il explique que le festival n’est pas en quête d’un nouveau public et tente de fidéliser ceux qui reviennent chaque année.
Toutefois, aucune stratégie n’a été mise en place pour contrôler la croissance du festival. «On sait que chaque année, il y a une clientèle qui ne va pas nécessairement revenir l’année prochaine et qu’il y a une nouvelle clientèle qui prendra sa place donc tout finit par s’équilibrer d’une certaine façon.»
