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Le syndicat qui représente les intervenants dénonce l'inaction de l'employeur pour redresser la situation.
Face à l'augmentation de la violence à la Maison des sans-abris de Chicoutimi, le syndicat qui représente les intervenants dénonce l'inaction de l'employeur pour redresser la situation.
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des organismes communautaires du Saguenay-Lac-Saint-Jean tente de rencontrer le conseil d'administration depuis plus d'un an, mais en vain.
Certains changements dans les services aux usagers comme les repas qui ne sont parfois pas servis, par exemple, causent de la frustration chez les usagers et les intervenants en souffrent, déplore la présidente du syndicat, Andréanne Girard.
«On en a plusieurs qui sont soit sortis du travail ou soit sur le bord. On a peur de perdre des employés qui sont solides d'habitude. On a des démissions aussi, c'est dur de garder les nouveaux intervenants [...] Tout le monde est fatigué, tout le monde tient la maison à bout de bras depuis un bon moment.»
Le syndicat dénonce également le recours à de la main d'oeuvre indépendante pour combler des postes. Cette pratique va à l'encontre du contrat de travail.